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 C'est l'histoire d'un homme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires. (fini)

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Oswald Popkiss
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C'est l'histoire d'un homme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires. (fini) rédigé Jeu 28 Mai - 23:33


Oswald Popkiss
―― informations basiques ――
——— attaque ———
★★★★★★★★★★



——— défense ———
★★★★★★★★★★



——— popularité ———
★★★★★★★★★★



——— controle ———
★★★★★★★★★★
NOM - La famille Popkiss est une famille américaine installée dans l'Est du Nevada depuis le XIXe siècle. Toutefois, depuis deux générations, des origines coréennes se sont rajoutées à la famille, ce qui explique le physique un peu particulier d'Oswald.
PRÉNOM - Oswald est cependant un Américain, c'est pour cela que son prénom est typiquement américain.
SURNOM - La plupart des gens emploient son prénom, s'ils sont proches de lui, ou son nom de famille, s'il s'agit de relations professionnelles ou moins personnelles.
AGE - Vingt-sept ans.
NÉ LE - 26 décembre 1936, il est origine de Reno, dans l'Est du Nevada.
NATIONALITÉ - Indéniablement, il est Américain et plutôt fier de son pays. Il n'a pas hésité à s'engager dans les forces de l'ordre pour défendre les principes défendus par la constitution des États-Unis.
ORIENTATION SEXUELLE - Rien de très original, Oswald est simplement hétérosexuel. L'idée d'éprouver de tendres sentiments pour un homme ne lui est jamais venu à l'esprit.
SITUATION FINANCIÈRE - Modeste. Mais l'argent ne fait pas le bonheur.
SITUATION MARITALE - Il aurait pu se marier, fonder une famille, devenir heureux ainsi. Mais non. Être pris en otage implique un célibat forcé, et ses fiançailles ont été rompues. Ce qui ne déplaît pas tant que ça à Oswald, en fin de compte...


GROUPE DESIRE - Hélios.
RÔLE/POSTE/METIER - Otage ? Membre ? Un peu des deux. La question est franchement complexe, et Oswald lui-même ne sait plus trop où il en est. Pour la police, il est toujours considéré comme un flic pris en otage par un gang, et c'est ainsi qu'il a tendance à se présenter instinctivement... Pourtant, il se sent vraiment très proche de ses ravisseurs (à part peut-être de Vasiliy Petrovitch, son gardien, mais c'est un peu particulier), à tel point qu'il leur file souvent un coup de main. Comme s'il voulait se faire accepter d'eux.


POUVOIR - Aucun. Oswald est encore un peu policier sous certains abords, et la consommation de drogue le rebute énormément. Rien ne pourra le convaincre de toucher à l'hydre...
―― qui suis-je ――
HISTOIRE – Avant même de rejoindre Hélios, Oswald n'était déjà pas un flic exceptionnel. C'était un bon flic, ça oui, consciencieux et appliqué, mais il n'allait pas être élu flic de l'année pour autant. En fait, Oswald était seulement une personne ordinaire, à qui il était arrivé beaucoup de choses extraordinaires.
Oswald est un être marqué par les abandons. Il n'a jamais mené qu'un seul projet à bien, ses études, parce qu'il avait de très bonnes raisons de le faire : ses parents payaient et n'auraient pas accepté un abandon. Les études de police, c'était dans ses cordes. Mais Oswald a tendance à abandonner un peu rapidement tout ce qu'il entreprend. La preuve : aujourd'hui, il ne fait plus vraiment partie de la police, sa vie sentimentale est un échec et il n'a aucune idée de ce que l'avenir lui réserve. Il a beau ne pas être responsable de tout ce qui lui est arrivé, il faut dire ce qui est, il le cherche un peu.

Commençons par le commencement.
Enfant, Oswald ne se distinguait pas vraiment des autres gamins. À l'école, par exemple : ses notes étaient plutôt bonnes, sans être pour autant excellentes. Il n'avait jamais été très doué dans ce qu'il faisait, juste normalement doué. Il avait terminé l'académie de police en faisant partie du milieu de sa promotion, une situation honorable mais pas franchement glorieuse. Toujours dans la moyenne, dans le juste milieu, jamais plus, jamais moins.
Sa vocation policière était réelle, quant à elle. Il n'avait pas eu besoin de séries télévisées ou de roman policier pour avoir envie de rejoindre les forces de l'ordre : en fait, le modèle d'Oswald était beaucoup plus modeste. Il se souvenait d'un policier jeune père de famille qui faisait régulièrement des rondes dans le quartier où il vivait. Il offrait souvent un donut à Oswald - oui, c'était cliché, mais durant sa jeunesse, Oswald semblait ne vouloir vivre que dans un monde de clichés et de normalité. L'originalité était tout simplement bannie de son monde. C'est en voulant ressembler à ce brave père de famille qu'Oswald s'était dit qu'il voulait devenir flic. Il ne pensait pas le moins du monde que ça le mènerait là où il est aujourd'hui.
Il ne serait jamais devenu soldat. Il se souvenait de vagues échos de la Seconde Guerre mondiale, qui s'était déroulée pendant son enfance, et il avait tiré une certaine fascination pour les héros sans nom morts au champ d'honneur. Cela le faisait rêver, mais Oswald ne se sentait pas capable de se sacrifier ainsi. Il avait beau juger les guerres nécessaires, il ne voulait pas en faire partie.
Il n'avait pas fini ses études qu'il était déjà amoureux. Très jeune, il développa une passion à sens unique pour une jeune actrice montante nommée Mercedes. Il ne l'avait jamais vue, et les chances de la rencontrer étaient d'ailleurs très faibles. Et alors ? Oswald s'en fichait : il avait simplement besoin d'une idole à adorer en secret. Il avait soigneusement accroché le portrait de la jeune femme au dessus de son lit, et il l'observait du coin de l'œil tandis qu'il faisait ses devoirs à son bureau. Elle était sa muse, son inspiration. Oswald n'avait pas besoin qu'elle sache qu'il existait, du moment qu'il pouvait la contempler. Sa mère lui avait fait remarquer, cynique, que ça ne marcherait jamais entre eux. « Parce que tu crois qu'elle va te remarquer ? Ne crois pas que je n'ai pas confiance en toi, tu es mon fils, à mes yeux, tu seras toujours le plus beau de tous les jeunes hommes... mais dans ce monde, mon chéri, ça ne fait pas tout. Tu es beau, mais tu n'es pas parfait comme un acteur, tu n'es pas riche comme un acteur, et les actrices, elles aiment les hommes qui jettent l'argent par les fenêtres, tu vois ? Il vaut mieux que tu restes comme tu es plutôt que tu deviennes un homme comme ça, Oswald. Et tu ne trouves pas que c'est mieux de te trouver une vraie femme ? Une femme qui pourra t'aimer pour ce que tu es, et avec qui tu vas pouvoir construire une relation solide, comme moi avec ton père ? » Elle aurait aimé qu'il soit moins rêveur et qu'il se trouve une petite amie parmi les jeunes femmes de sa promotion ou parmi les voisines. Mais Oswald ne pouvait s'intéresser à d'autre femme que Mercedes. Son amour adolescent était trop pur pour se le permettre.
Oh, si, Oswald avait bien une particularité. Une seule, et unique particularité : de vagues airs coréens, que la plupart des gens appelaient des traits chinois par commodité. Pour cette raison, Oswald n'avait jamais pu être totalement raciste, bien que cette idée l'effleurait parfois. Il n'était pas un blanc pur sang. Certaines personnes lui faisaient sentir qu'il ne le serait jamais.

Après sa sortie de l'académie de police, Oswald fut affecté à la police de Las Vegas. Sa vraie vie commença à ce moment précis, lorsqu'il quitta le cocon familial pour s'élancer dans la vie. Oswald devenait pleinement adulte.
Faire la police à Vegas n'était pas de tout repos. La ville semblait ne jamais dormir, et les infractions se produisaient à toute heure du jour et de la nuit. Oswald était envoyé partout où on avait besoin de lui : constater une effraction chez une vieille dame j'suis sûr que c'est Rutherford qui a fait le coup, demander aux voisins de baisser le volume sonore de leur tourne-disque, ou plus simplement rappeler aux braves gens qu'il était interdit de stationner à cet emplacement, tout cela constituait son lot quotidien. De temps en temps, une mission un peu plus importante lui était attribuée, histoire de changer un peu.
L'une de ses premières missions, faiblement intitulée « Escorter une jeune actrice le temps d'une soirée », fut l'occasion pour Oswald de réaliser son rêve : rencontrer Mercedes. Il s'était senti extrêmement nerveux dès qu'il avait été désigné, si agité qu'il espérait ne pas commettre de faux pas. Sa pire crainte était d'apprendre que ce rendez-vous - pardon, cette mission - était annulé.
Ne lui montre pas que tu l'aimes. Son visage était impassible, professionnel, détaché. Mais l'attirance qu'il éprouvait pour l'actrice ne s'en trouva que confirmée lorsqu'il la vit en chair et en os, plus belle encore que ce qu'il avait imaginé. Oswald respira un grand coup avant d'aller se présenter. Sa voix tremblait un peu sous le coup de l'émotion, mais il ne s'était jamais senti aussi bien de toute sa vie. Jamais
Il venait de plonger dans un rêve éveillé duquel il aurait bien du mal à se dépêtrer.

Ainsi débuta leur relation. Une relation forte et passionnée, et exceptionnelle. Quel homme n'aurait pas rêver de sortir avec l'une des plus belles actrices de Las Vegas ? Tout le reste passait au second plan. Les débuts de la guerre du Vietnam, par exemple, ne l'intéressèrent pas le moins du monde. Les relations qu'il entretenait avec sa mère se dégradait, puisqu'elle n'appréciait pas de voir son fils sortir avec une célébrité et craignait de le voir happé par la passion. Oswald s'en fichait. Avec Mercedes, il vivait dans une bulle. Le monde pouvait crever, tant qu'il l'avait avec lui, il était heureux.
Du moins dans un premier temps. Peu à peu, Oswald se rendit compte que cette relation n'était pas exactement à son goût : il s'y perdait, s'y noyait même, et ne savait plus vraiment où il en était. Car des deux, Mercedes était la plus dominatrice, et Oswald se sentait écrasé par son tempérament narcissique. Face à cette actrice talentueuse et haute en couleur, il apparaissait étrangement banal, presque fade. Elle le rehaussait, mais lui, que lui apportait-il ? Un soupçon de normalité ? C'était ridicule. Il n'était que son faire-valoir, au mieux. Entre eux, il n'y avait pas vraiment d'égalité. Leur couple suivait les règles que Mercedes lui fixait, et non celles d'Oswald. Elle faisait de lui ce qu'elle voulait en public, et elle avait beau lui assurer son amour en privé, au fond, Oswald avait mal. Et il ne savait pas du tout ce qu'il voulait.
Une peur sourde de l'avenir commençait à gagner Oswald à mesurer qu'il devenait évident qu'il ne pourrait pas se dépêtrer de son amour et qu'un projet de mariage se dessinait. Cela aurait dû être l'aboutissement de leur relation, et Oswald, malgré lui, ne le désirait pas vraiment. Car il n'avait jamais douté qu'il l'aimait, ses sentiments étaient parfaitement clairs. Ce qu'il craignait, en revanche, était ce qui allait advenir de lui une fois qu'il serait marié. Oswald ne serait plus le petit fiancé de l'ombre que personne n'avait jamais vu. Il serait l'époux d'une célèbre actrice. Tout le monde voudrait en savoir plus sur lui, comprendre comment un flic aussi banal que lui avait pu ravir le cœur d'une des jeunes femmes les plus convoitées de Vegas. Pourrait-il encore exercer sa profession lorsqu'il serait marié ? Oswald n'avait pas pris l'uniforme pour résoudre des enquêtes compliquées ou pour engager de folles courses-poursuites dans tout Vegas. Il l'avait fait parce qu'il pensait que ce travail était utile aux gens, et il ne se voyait pas l'abandonner. Oswald ne voulait pas être propulsé dans le monde des célébrités et s'accrochait à ses racines et ses origines. Il ne pouvait pas en parler à Mercedes, elle n'aurait pas compris. Et il ne pouvait pas non plus lui en parler, tout simplement parce qu'il restait fou d'elle, et que son comportement était illogique.
Cet étrange mélange d'amour, de déception et de gêne marqua sa vie jusqu'à ses vingt-quatre ans. Il était évident aux yeux de tous que leur relation était sérieuse. Mais se comprenaient-ils tous deux aussi bien qu'ils le prétendaient ?

Tout bascula ce jour de 1961, lorsqu'il fut pris en otage par les membres d'Hélios.
La mission qui avait été confiée à la brigade à laquelle appartenait Oswald était fort simple : interpeller des membres d'un tout nouveau gang qui se faisait appeler Hélios et qui faisait des ravages un peu partout en ville. De grands moyens avaient été mis en place, et Oswald avait eu l'honneur de faire partie des policiers sélectionnés. Si nous étions dans un film, Oswald aurait eu l'intuition que quelque chose allait mal se passer, ou bien aurait décidé d'avouer à Mercedes ce qu'il ressentait vraiment pour elle le soir même, mais il n'avait rien pensé de tout cela. Il n'avait tout simplement pas envisagé que ce qui lui était arrivé pût se dérouler un jour, encore moins qu'il en serait la victime – ou le héros, d'une certaine manière.
À sa place, vous auriez fait quoi, si un type bien plus grand que vous vous menaçait avec son flingue et vous demandait de le suivre bien gentiment si vous ne voulez pas qu'il vous explose la cervelle ? Vous auriez accompli une action héroïque qui vous aurait permis de désarmer le coupable et de le mettre hors d'état de nuire en évitant toutes les balles qu'il pourrait vous tirer dessus ? Soyons honnêtes : ce que vous auriez fait, c'est que vous l'auriez fermé et que vous vous seriez laissé faire, en attendant de trouver une opportunité de fuir. C'était tout simplement ce qu'Oswald avait fait : il avait lâché son arme, mis les mains derrière la tête comme s'il était le criminel, et avait accepté de suivre bien gentiment le monsieur.

Si Hélios voulait obtenir des informations confidentielles sur la police, c'était raté : Oswald était un flic de bas étage, et rien de ce qu'il savait ne pouvait vraiment les intéresser. À moins que savoir combien de personnes en excès de vitesse avaient reçu une contravention ces dix derniers mois fût une information vraiment intéressante... Il ne savait pas grand chose sur sa hiérarchie, un sujet qui ne l'intéressait pas vraiment, et il participait à très peu d'opérations de grande envergure. Rien de vraiment très utile, donc. C'est pourquoi le brave policier fut assez rapidement mis en détention, surveillé par un colosse antipathique avec qui il noua un peu à contre-cœur une relation polie.
La première fois qu'Oswald vit Vasiliy Petrovitch, le policier crut sa dernière heure arrivée. À côté de ce grand gaillard baraqué qui avait le mauvais goût d'avoir un petit accent russe, Oswald paraissait vraiment minuscule et fragile. Flippant, le surveillant. Oswald avait intérêt à filer doux devant lui, sinon, l'autre bourrin serait capable de le réduire en bouillie en moins de deux. En plus, un surveillant russe... dans le contexte de guerre froide, comment ne pas éprouver une méfiance instinctive envers ce type ? Oswald n'avait donc jamais tenté le moindre acte de rébellion contre lui. Et plus il le connaissait, et plus il confirmait l'idée selon laquelle ce type le réduirait en miettes s'il essayait.

Il pensa beaucoup pendant les premiers mois de sa détention. Il n'avait de toute façon que cela à faire, de penser. Passés l'inquiétude et l'espoir des premiers jours, Oswald était tombé dans un état assez proche de la léthargie. Repasser sans cesse le schéma de son enlèvement, les possibilités d'évasion qu'il remarquait et les informations qu'il avait à sa disposition finissait par lui donner mal au crâne, tant ces pensées devenaient répétitives et obsessionnelles. Oswald traversa une période difficile, où à ruminer, il eut une très mauvaise opinion de lui-même. Il se sentait comme un mécanisme grippé, rouillé, hors d'usage. Lui qui pensait que ses collègues viendraient rapidement le délivrer avait vu tous ses espoirs déçus.
Oswald fut assez surpris de découvrir que la situation ne lui déplaisait pas autant qu'il l'avait cru. Évidemment, il fallut attendre un certain temps avant de pouvoir le remarquer. Il pouvait énumérer un certain nombre de désagréments à sa nouvelle dont il se serait bien passé - la perte de sa liberté, Petrovitch qu'il ne pourrait jamais supporter, la méfiance instinctive que la plupart des membres d'Hélios nourrissaient à son égard -, mais paradoxalement, il éprouvait un certain soulagement qu'il avait du mal à s'expliquer, comme si on l'avait libéré d'une prison dont il n'avait pas eu jusque là conscience. Il s'accommodait bien de la situation, et plutôt que de regretter son passé avec trop de beaux sentiments, Oswald se disait qu'il valait mieux se tourner vers l'avenir et savoir ce qu'il allait bien pouvoir faire de sa situation. Il faisait preuve d'un optimisme certain en se disant qu'il avait une chance unique et qu'il devait la saisir.
Son premier ennemi fut la routine. Tout humain a un besoin de changement, de dynamisme, si bien que la première fois qu'on lui proposa de participer aux activités d'Hélios, Oswald n'hésita pas une seule seconde. Il avait parfaitement conscience que ces activités étaient répréhensibles, et son cerveau cherchait à lui faire comprendre que c'était immoral, mais il avait trop de bonnes raisons pour ne pas y refuser. Comme tout être humain, il avait besoin de revoir le soleil, de respirer l'air frais et pollué de Vegas, de ne plus être cloisonné entre quatre murs. Qui plus est, Oswald ne pouvait pas refuser cette occasion de s'occuper l'esprit, de changer de son quotidien rassis. La perspective d'évoluer lui faisait étrangement envie. Enfin, Oswald avait d'excellents arguments pour calmer sa confiance : glâner des informations sur Hélios en étant sur le terrain, trouver un moyen de s'enfuir en profitant d'une faille dans l'attention imperméable de Petrovitch... oui, vraiment, il pouvait se trouver toutes les excuses du monde, même s'il n'y croyait pas un seul instant.
Petrovitch se montrait un instructeur plutôt efficace, qui savait parfaitement comment faire pour effrayer le pauvre petit policier - ce qui n'était pas vraiment un exploit en soi, quand on y réfléchit bien. Mais c'était agréable de voir Petrovitch s'en prendre à quelqu'un d'autre que lui. Rien que pour cela, Oswald avait eu raison d'y aller. Mais sinon...

Est-ce qu'il aime cette vie ? Peut-être, peut-être pas. C'est une vie inégale, mais il se sent libre d'être lui-même, de dire tout ce qui lui passe par la tête. Oswald n'a pas le choix : il n'est pas un vrai membre, il n'a pas les mêmes droits que les autres. Et puis, il les aime bien, même si tous ne l'aiment pas forcément en retour. Ça pourrait être mieux. Ça pourrait être pire. Il fait ce qu'il pense être le mieux, ce que lui dicte son cœur, parce qu'au fond de lui, Oswald sait qu'il a appris à aimer Hélios. D'une drôle de façon, avec une pointe de masochisme, et il sait que c'est le cas. Il a peut-être un avenir à se faire parmi eux.
Ce qui ne l'empêche pas de se demander tous les jours comment il a fait pour se retrouver dans une situation aussi merdique...
MORAL - Oswald ? C'est une personne normale. Le genre bon flic bien sympathique qui rentre chez lui le soir après, avoir passé la moitié de sa journée à travailler et l'autre moitié à boire du café et fumer, rentre chez lui pour lire une histoire à ses enfants pour les aider à s'endormir. Sauf qu'il n'a pas d'enfants et qu'il ne peut plus rentrer chez lui le soir. Oui, c'est triste, mais c'est la vie.
Oswald a franchement bon caractère. Il aime la vie, il aime les gens, et il n'aime pas se prendre la tête avec des broutilles, parce qu'il a le sens des priorités. Il aime la paix et les boissons peu sucrées, il est très doué lorsqu'il s'agit d'obéir, un peu moins quand il s'agit de prendre des décisions. Il aime aider, se sentir utile, quitte à vouloir en faire plus que ce qu'il est capable. Oswald sait gaffer, et il le regrette, mais ce n'est pas sa faute, il essaie juste de faire au mieux. De toute façon, ce n'est jamais la faute d'Oswald : il n'a pas choisi d'être pris en otage ou de tomber amoureux d'une femme qui n'était pas faite pour lui. Mais il va de l'avant, et il est plein de bonne volonté.

Sauf qu'Oswald est aussi quelqu'un de tourmenté. Ses sentiments sont très souvent contradictoires est fluctuent, il ne sait pas ce qu'il doit faire ou penser, alors il agit un peu à sa tête et le regrette souvent. Il est influençable, manipulable, et ses bons sentiments ont tendance à se retourner contre lui. La preuve, Oswald adore ses ravisseurs, il serait prêt à tout pour eux, ou presque, pour peu qu'on le laisse faire des preuves. Mais il ne s'est pas non plus transformé en caniche bien docile pour autant : Oswald sait qu'il est en train de merder et ça ne lui plaît pas du tout. Il a des principes moraux qu'il veut respecter, et une partie de lui veut redevenir ce flic banal qu'il était encore il y a trois ans.
Oswald aurait envie de prendre le contrôle, pour une fois, de ne plus se laisser emporter par les autres, pour pouvoir faire ses propres choix. Oswald veut renverser la situation, il ne veut plus qu'Hélios décide pour lui, mais il veut que sa présence au sein du gang soit choisie. Même si son attitude est vouée à l'échec, il ne veut pas renoncer à son libre arbitre. Oswald a du caractère, quand il le veut, et s'il est mécontent, il le fait savoir. Enfin, il évite de le crier trop fort lorsque Petrovitch est dans les parages. Question de prudence.
Il ne le sait pas, mais il a en fait peur des engagements. L'idée de devoir faire un choix, de se fermer des possibilités, et de devoir se ranger dans une case, tout cela l'effraie. Il aurait aimé pouvoir être tout et rien à la fois. Il aurait aimé pouvoir être libre, et s'il tolère aussi bien la captivité, c'est parce qu'il sait qu'au fond, l'homme n'est jamais libre. S'il y a bien une chose qui ne lui manque pas, c'est de ne plus être cet homme craintif qui s'aplatit devant Mercedes. Désormais, il a compris qu'il pouvait être qui il voulait.
TAILLE - Il est d'une taille tout à fait convenable, 1m78.
POIDS - Son poids est normal, soit à peu près 74kg.
CORPULENCE - Il est normalement constitué. Peut-être un peu plus musclé que la moyenne, mais quand on est otage, il faut bien s'occuper, non ?
CHEVEUX - Pratiquement le noir de jais asiatique. En fait, ils sont un tout petit peu plus clairs, ce que peu de gens remarquent.
PEAU - Il a la peau assez claire, le manque de soleil y est aussi pour quelque chose...
YEUX - Il a des yeux légèrement bridés et sombres, qui rappellent ses origines asiatiques.
STYLE - Il ne peut pas porter son uniforme de police, il ne peut pas non plus aller faire librement du shopping, alors il porte ce qui est à sa disposition.
PARTICULARITÉ - Vous le verrez très rarement sans clope à la bouche. Il fume comme un pompier et peu importe si la fumée vous dérange, car c'est la seule addiction qu'il se permet.
feat.  hijikata toshiro ; gintama

Honte à vous, personne n'avait encore tenté ce prédéfini. Vous pouvez rager. J'attendais avec impatience de pouvoir le jouer, surtout depuis que ma salle de bain m'a prise en otage la semaine dernière, ça m'a mis dans la peau du personnage.

OK, cette fiche est ratée. J'assume. Ou pas. 

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W. Anya Reznikova
W. Anya Reznikova
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Re: C'est l'histoire d'un homme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires. (fini) rédigé Ven 29 Mai - 5:09


Je vais dire comme toi, c'est presque triste que les gens aient pas pris ce prédéfini avant, il a vraiment la classe ! En plus, t'as su lui donner vie, ne dis pas que ta fiche est ratée, je trouve ça magique, moi. Et j'ai déjà une petite idée de lien qui me titille la tête un tout petit peu huhu. ♥

Bref, rebienvenue et au plaisir de rp avec toi sous un de tes deux comptes yo!
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Oswald Popkiss
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Re: C'est l'histoire d'un homme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires. (fini) rédigé Ven 29 Mai - 21:30


C'est trop gentil ce que tu me dis. ♥ Merci beaucoup. Du coup, je suis très très curieuse de l'idée qui a bien pu te passer par la tête, j'attends avec impatience de la découvrir. *.*
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Violet Dillinger
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Re: C'est l'histoire d'un homme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires. (fini) rédigé Sam 30 Mai - 10:23


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Sébastien Winchester
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Re: C'est l'histoire d'un homme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires. (fini) rédigé Dim 31 Mai - 20:50


validation !
――félicitations ! ――

Je dois avouer que c'était un des prédéfinis que j'ai préféré faire, je suis vraiment super content qu'il soit pris, en plus ta fiche est juste par-faite. Je n'ai rien à redire, c'est juste énorme. ♥


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Re: C'est l'histoire d'un homme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires. (fini) rédigé Dim 31 Mai - 22:05


Hey, merci. ♥ Ton prédéf' était trop parfait pour que je passe à côté, donc merci pour tous.

(et merci aussi Violette, ah ah, pardon, je ne t'avais pas vue)
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Re: C'est l'histoire d'un homme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires. (fini) rédigé


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