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 Vivre, c'est déjà se montrer déraisonnable. (fini)

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Titus
Titus
#flemme
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feat. : Shokudaikiri Mitsusada.
AUTRES COMPTES : Sai moi le teigneux roux.
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pouvoir : vision décomposée - tu as toujours rêvé de voir la vie version Photoshop ? lui, il effeuille les calques un à un, dénude ce qui se dérobe à la vue de tous, tel un voyeur.
crédit : Violet. ♥

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Vivre, c'est déjà se montrer déraisonnable. (fini) rédigé Ven 8 Mai - 22:24


titus
―― informations basiques ――
——— attaque ———
★★★★★★★★★



——— défense ———
★★★★★★★★★★



——— popularité ———
★★★★★★★★★★



——— controle ———
★★★★★★★★★★
NOM - le silence seul vous répond ; toute insistance est inutile, car quoique vous fassiez, voilà bien une chose qu'il ne lâchera jamais, son propre nom de famille. D'aucuns murmurent que c'est par honte de son patronyme.
PRÉNOM - quatre lettres prononcées du bout des lèvres, une consonne et deux voyelles, deux syllabes si dures à prononcer pour qui n'est pas anglophone de naissance ; Rory est le prénom qu'il se donne, un prénom très court dont on doute parfois qu'il soit le vrai. Mais aucun autre prénom ne sort de ses lèvres, et on n'obtiendra pas plus de lui, il restera muet comme une tombe à ce sujet.
SURNOM - jamais vous ne l'entendrez utiliser le prénom qu'il prétend porter ; il se fait connaître sous ce pseudonyme, Titus, l'empereur, le Romain. Un surnom qui respire la grandeur et la guerre. La discipline et la fierté. Tout ce qu'il déteste, tout ce qu'il n'a pas, en somme - mais vous n'êtes pas censé le savoir.
AGE - quel âge peut bien avoir quelqu'un comme lui ? avec sa peau lisse et pure, il paraît jeune. Mais ses yeux - ou plutôt son œil, le seul que vous pourrez voir, celui qu'il ne cache pas - trahissent une certaine expérience de la vie, un traumatisme profond face aux drames de son existence. Il vous dira qu'il a trente-trois ans ; c'est plus que ce que vous lui auriez donné. D'ailleurs, vous n'êtes pas sûr qu'il n'est pas en train de vous mentir.
NÉ(E) LE - avec tous les mystères qui l'entourent, il est du genre à avouer très facilement sa date de naissance. A supposer que ce soit la vraie, il affirme être né un 31 juillet, et la date est crédible, car il semble incroyablement irascible ce jour-là, si on ne lui souhaite pas son anniversaire.
NATIONALITÉ - il est le chauvinisme même, l'incarnation des idéaux d'un peuple fier de lui-même, fier de ses réalisations, et pour qui le sang qui a coulé par le passé - tel le sang des Indiens - n'est guère un problème, car les autres ne valent jamais autant qu'eux. Oui, il est ce patriote américain qui vous regarde de haut, quand bien même un soupçon de honte teinte son regard quand vous lui parlerez de défense de sa patrie. Tous dans les mots, il ne fait jamais rien de lui-même.
ORIENTATION SEXUELLE - on le verrait volontiers asexuel, dans la mesure où son regard ne se pose jamais sur personne, où il reste obstinément seul, où il n'apprécie rien tant que sa tranquillité personnelle. Et pourtant, son cœur réclame de tout cœur une femme ; car être hétérosexuel n'est pas quelque chose qui se décide, et il subit ses pulsions, bien malgré lui.
SITUATION FINANCIÈRE - on ne sait pas trop d'où lui vient sa fortune. Elle semble lui être tombée du ciel, tel un trésor divin ; il y a une part certaine d'héritage. Mais même en prenant en compte ces rentes, on ne saurait expliquer pourquoi il est aussi riche - du moins, c'est ce qu'indique son compte en banque, il vit comme une personne relativement aisée autrement.
SITUATION MARITALE - rien ne lui plaît tant que cette chasteté volontairement qu'il s'impose. Célibataire, il n'est pas du tout en recherche de son âme sœur et tend à mépriser les hommes qui se laissent manipuler par les charmantes demoiselles qui croisent leur chemin - non qu'il ne les comprenne pas ; il est simplement plus fort.


GROUPE DESIRE - Cronos.
RÔLE/POSTE/METIER - simple membre, vous ne voudriez tout de même donner une responsabilité à quelqu'un comme lui.


POUVOIR - vision décomposée
DESCRIPTION - il est capable à travers les différentes strates du monde. En fait, sa vue fonctionne un peu à la façon des calques, quand vous en ôtez un, vous voyez ce qu'il y a en dessous. Il lui suffit de supprimer mentalement un obstacle pour voir ce qui se cache en dessous. Très pratique quand vous vérifiez qu'il n'y a personne d'autre que vous dans une pièce, ou pour du voyeurisme... à condition de maîtriser ce pouvoir, ce qui n'est pas trop son cas.
FRÉQUENCE DE PRISE DE L'HYDRE - une fois par mois lui suffit.
―― qui suis-je ――
HISTOIRE - Et une fleur de douleur transperce son œil.
Aveuglé par son propre sang, la chair déchiquetée de toute part, il tente de s'accrocher désespérément à la réalité. Aux bruits d'armes et de balles qui déchirent l'air. Aux hurlements désespérés de ceux que l'on massacre sans pitié. Il plante les doigts dans la terre - la terre nue, vierge jusqu'alors, que l'on nourrit de sang pour la rendre plus fertile -, il réprime un grognement de douleur, un cri de haine. Mais rien n'y fait. Son œil le fait souffrir, affreusement. Il s'effondre, tel un pantin désarticulé, telle une créature privée de sa volonté, submergé par des flots de souffrance qu'il ne parvient pas à contenir ; il tremble, il s'égosille, il pleure rouge, il ne se bat plus. Il ne sait plus qui il est, quel est son nom, ce qu'il fait là ; il ne pense qu'à cette pointe qui s'enfonce dans son cerveau, qui le fait gésir tel un mort sur le champ de bataille. Il ne doute pas qu'il va mourir. Il ne veut pas. Non, tout plutôt que la mort. Si le diable en personne apparaissait à cet instant, et lui proposait un contrat, il dirait oui. Il accepterait n'importe quoi contre le prix de sa vie. Peut-être même sacrifierait-il cet œil qui le lance, qui le torture, qui le maintient à terre. Pourtant, c'est tout son corps qui souffre ; s'il pouvait se voir, oui, s'il pouvait apercevoir ce camaïeu de brun, de chair et de rouge, comme il prendrait peur. Mais il ne voit rien ; il rampe en aveugle, et les éraflures qui s'ajoutent aux maux de sa chair déchirée, il ne les remarque même pas. Il n'a pas conscience de l'état de son corps, car son œil est sa seule priorité. Il entend quelqu'un prononcer son prénom, au loin ; lui demander comment il va, s'il est capable de l'entendre. Mais tout entier à sa souffrance, il ne fait que gémir, sans réagir.

Il sent à peine que des mains touchent son corps poisseux. Que des bras soulèvent son corps pour le déposer une civière. Toujours allongé, cela ne fait pas de différence pour lui.

On raconte que lorsqu'on meurt, on voit toute sa vie défiler devant ses yeux.  Il ne sait pas si les images défilent ou si c'est lui qui les invoque ; et au fond, peu importe, car il pense à ce qu'il a vécu.
A la joie qu'il a ressentie quand il a appris qu'il se rendait au Vietnam, défendre les intérêts de sa patrie, et empêcher les Soviétiques de remporter une victoire qu'ils ne méritaient guère.
A ce sentiment d'extase, la première fois qu'il a tenu une arme dans les mains - et l'impression d'être fort, d'être puissant, pour la première fois de sa vie, parce qu'il avait le pouvoir de tout changer.
A cette excitation qui s'était emparée de lui quand, dans cette humide chaleur étouffante, il s'était enfoncé dans la forêt, prêt à partir au front.
Où étaient parties toutes ces émotions positives ? Est-ce que quelque chose, en lui, s'était cassé à partir du moment où il avait tiré sa première balle ? Qu'avait-il ressenti quand il l'avait vue déchirer un homme, n'avait-il pas frémi en l'entendant hurler ? ce corps qui s'était abattu telle une masse n'avait-il pas fait écho à la chute de son propre cœur ? à la façon dont il était tombé de son piédestal ?
A la guerre, on n'était que de la chair. Les Viets n'en étaient : des corps plein de sang, que l'on faisait exploser tel des baudruches.
Mais parfois c'était le camarade qui tombait. Parfois, c'était un proche que l'on voyait souffrir.
Ses yeux s'étaient agrandis à mesure qu'on les dessillait.
Ces grands yeux jaunes, qui n'étaient pas tout à fait humains.
Son père, sa mère, son frère et ses sœurs - qu'allaient-ils penser de lui ? Le verraient-ils comme un héros national, un homme qui a réussi à défendre les idéaux de sa nation... ou comme un meurtrier, ayant participé à un bien inutile massacre ? Il ne savait pas, il ne savait plus, sa propre tête allait exploser tant ses pensées s'emmêlaient. On le lui a dit : « si tu vas sur le champ de bataille dans cet état, tu vas mourir. » Peut-être désirait-il mourir, à ce moment-là. Peut-être était-ce pour cela qu'il ne s'était pas calmé, qu'il avait laissé le doute l'envahir ; il avait déjà accepté son destin. Il n'était plus prêt à se défendre.
Bordel, ça faisait mal.
Est-ce qu'il allait le perdre, son œil ?
On le déplaçait. Il sentait qu'il perdait connaissance.
Reste parmi nous...
Ah, s'il était mort sur le coup...
Maintenant, il ne pouvait plus mourir.


Quand on peut le transporter loin sans mettre ses jours en danger, on le fait. Son état de santé est trop grave pour qu'on puisse le traiter sur place ; il faut le rapatrier. Il ne dit rien. Depuis qu'on l'a ramené du front dans un sale état, à l'article de la mort, il se contente de se taire. Il ne semble pas avoir quoique ce soit à dire, alors il se mure dans le silence. Des bandages le recouvrent en entier, il a l'impression d'être une momie ; quelqu'un de déjà mort. Sauf que son cœur continue de battre dans sa poitrine - et cela fait toute la différence, car il étouffe d'angoisse. Il a envie de vivre. Il n'aspire plus qu'à cela, désormais, ses maigres forces sont toute entières dirigées vers ce motif ridicule qu'est la survie. Ses pensées ne doivent plus le parasiter ; tout ce qui compte, désormais, c'est qu'il puisse s'en sortir. Et les gens l'encouragent. Ils lui disent de tenir bon, de passer outre la douleur car elle finira par disparaître, de ne jamais abandonné. Il s'accroche à leurs voix, désespérément. Il n'ouvre jamais les yeux. Il sait, déjà. Qu'il a perdu une partie de son champ de vision. Qu'un de ses yeux est mort. Mais il ne veut pas se confronter à cette réalité. La vérité, c'est qu'il a peur d'être un mutilé. De porter à jamais, sur lui, les traces de cette guerre à laquelle il a participé. Il ne veut pas être un handicapé, quelqu'un qui devra vivre avec une partie de lui en moins. Alors il pleure en silence - toujours les yeux fermés.

Pendant tout son séjour à l'hôpital militaire, il reste calme, et réfléchit. Il sait très bien ce qui lui arrivera. On finira par le renvoyer au front. On finira par lui demander de tuer, à nouveau. Pire - de mettre sa propre vie en danger. De mettre son seul œil valide en jeu.
Pourquoi est-ce que cette idée lui déplaît ?
Il est un soldat, non ? C'est son rôle. Il l'a accepté quand il s'est engagé.
Oui, mais cette vocation, ce n'était pas la sienne - c'est celle de sa famille, militaires de père en fils, dit-on, alors il se doit de suivre cette voie. L'abandonner, c'est faire preuve de lâcheté. On l'a toujours prévenu contre la lâcheté. On a agité son nom tel un étendard, histoire de titiller sa fierté, de lui faire jurer qu'il n'abandonnera jamais. Mais il veut abandonner.
Il n'attend que cela - son rétablissement. Pour avoir la force de s'enfuir. Alors il fait tout pour tromper les médecins. Il fait croire que tout va bien dans sa tête. Qu'il a accepté le fait qu'il avait frôlé la mort. Il leur fait croire qu'il est prêt à se jeter à nouveau dans le feu de l'action. Et on le croit. Parce que c'est ce qu'on a envie d'entendre de sa part.
Ses mensonges lui donnent envie de vomir.
Depuis quand est-il devenu un type aussi peu fiable ?
Depuis qu'un éclat lui a crevé l'œil. Depuis qu'une explosion a failli le déchiqueter, le disloquer, faire de lui un amas de chair morte. Depuis qu'il a compris qu'il a peur de la mort - bien plus que de quoique ce soit d'autre. Il est trop faible. Parce que l'être humain est si vulnérable ; il en fait si peu pour le voir décéder. Il ne pourra plus jamais se battre alors qu'il sait très bien qu'il sera tétanisé par la peur.
Alors, autant déserter.

Tiens, où est-il parti ? Du jour au lendemain, plus la moindre trace de lui. Il a disparu dans la nature, sans laisser de traces. Il n'a même pas pensé à aller voir sa famille avant - sans doute parce qu'il se doutait qu'il n'arriverait plus à partir, autrement, ou que la honte de leur faire face le tuerait.
Il s'est envolé.
Tel un oiseau qui déploie pour la première fois ses ailes, il est parti loin. La seule destination à laquelle il a pu penser, c'est Las Vegas. Qui irait le chercher dans un lieu aussi pourri que la ville du péché ? Il a conscience qu'il a sera tranquille. Pourtant, la vie n'est pas facile. Non pour des questions d'argent - il a bien pensé à vider ses comptes, avant de partir, il a de quoi survivre. Il se trouve facilement un logement, un endroit pour vivre.
Non, le vrai problème est psychologique. Il est fébrile. Il dort mal. Il ne cesse de penser à la guerre. Il ne peut pas sortir sans une arme sans lui. Il vérifie toujours qu'il n'est pas suivi. Paranoïaque, il ne parvient pas à trouver la tranquillité de l'esprit. Il est un éternel fuyard, jamais ses arrières ne seront assurées. Et puis, était-il bien sage de venir dans un telle ville sachant qu'il y serait confronté à des crimes, à la mort même ?
Était-il sage de commencer à prendre de l'hydre, de toute façon ?
Était-il sage de joindre un gang ?

Vivre, c'est déjà se montrer déraisonnable.

MORAL - Quelque chose s'est brisé en Rory, une partie de son âme, lorsqu'il s'est rendu au Vietnam.
Depuis, il n'est plus le même qu'avant. Finis, les sourires enjoués à n'en plus finir, les éclats de rire spontané, et l'humour qui s'échappait de ses lèvres en toute occasion. Rory y a laissé quelque chose de vital, là-bas ; certains diront que c'est sa raison de vivre, d'autres, tout simplement, son bonheur. C'est comme s'il avait totalement abandonné ce qui faisait de lui un homme. Le Rory actuel a quelque chose de bestial, d'inhumain. Tel un animal blessé qui se renferme sur lui-même afin de ne plus souffrir davantage. Telle une créature déphasée, errante, désespérant de trouver un jour sa place. Rory n'a plus envie de vivre. S'il en avait la force, il se suiciderait pour mettre fin à ses souffrances.
Le problème, c'est qu'il a peur de la mort. De la sienne, avant tout ; de celle des autres également. La vision d'un cadavre se révèle traumatisante, pour Rory ; l'idée de finir telle une coquille vide l'effraie. En de pareilles situations, il perd le contrôle, et hurle. Il hurle à n'en plus finir. S'époumone en vain, car il n'y a jamais personne pour l'écouter. Jamais personne pour le prendre dans ses bras, lui dire que tout ira bien. Rory est laissé seul à ses larmes, et sanglote en silence, ne parvenant pas à exprimer ce qu'il ressent par des mots. Ses cris sont plus parlants, plus poignants également - il y a des gens qui ne parviennent pas à y rester insensible.

Rory, il ne dort plus vraiment. Il semble déborder d'énergie, mais il souffre d'insomnies. Et il préfère cela ; quand il s'endort, ses rêves le torturent. Il ne voit que la mort, à des kilomètres à la ronde ; parfois, celle-ci est personnifiée, et vient le cueillir au moment où il est le plus faible, incapable de se défendre. Il rêve des gens qu'il a tués ; si pour lui, rien ne ressemble plus à un Asiatique qu'un autre Asiatique, il se souvient très bien des gens qui sont morts par sa faute. Eux, il arrive à se souvenir de leurs traits. Il ne les a pas comptés, ce serait une souffrance supplémentaire qu'il s'infligerait.
Il étouffe de culpabilité. Il lui arrive, parfois, de s'infliger lui-même de la douleur ; quand son esprit à la lucidité, qu'il vacille au bord de l'inconscience, c'est une façon pour lui de s'ancrer dans la réalité, de se souvenir de ce qu'il fait. Il n'est plus un soldat ; il ne le sera plus jamais. Il n'a plus la force de se battre.

Il est mince, peut-être un peu trop. A la limite de la maigreur - tout cela, parce qu'il ne mange pas assez. Il continue de se sustenter, il sait qu'autrement, il mourra, et cela l'effraie ; sans compter que la mort par la faim est extrêmement longue et douloureuse, il en est conscient. La douleur aussi lui fait peur - moins que la perspective de son propre trépas, cela dit. Il a perdu son appétit. Il ne mange plus de viande car la chair d'un autre être vivant le dégoûte ; il ne mange plus que des choses végétales, mais son alimentation n'est pas assez variée, et de toute façon, ses quantités sont trop faibles pour un homme de son âge. Il perd du poids, ne s'en soucie guère. Il y a bien longtemps qu'il n'est plus monté sur une balance.
Rory n'aime pas regarder son corps. Pourtant, celui-ci est encore agréable à regarder ; ses blessures ont quasiment toutes guéries, il n'a pas à avoir honte. On ne croirait pas qu'il a frôlé la mort. On le prendrait pour une personne comme une autre - mais lui les voit encore, ces cicatrices qui ornaient son corps. Ces blessures qui ont déchirées sa chair ; qui l'ont fait souffrir, mais qui lui ont sauvé la vie, d'une certaine façon. Rory entretient un rapport très distant avec son propre corps.
Mais ce qui le rend le plus amer, c'est qu'il est un mutilé. Qu'il n'a plus qu'un seul œil - et doit souffrir les inconvénients d'une vision limitée, d'une appréhension limitée de l'espace. Le voilà, le véritable problème de Rory : cette blessure qu'il ne pourra jamais cacher, qu'il masque derrière un cache-œil pour que cela se voit moins. Toutefois, tout le monde le voit, qu'il n'est plus entier, qu'il ne le sera jamais. Rory en a honte. Cette blessure, c'est celle qu'il déteste le plus, parce qu'elle ne guérira jamais. Et les regards des autres le fatiguent.

Rory est manipulable. Il est certes capable de prendre ses propres décisions, et il sait ce qu'il veut, à savoir un monde où il sera en paix. Un monde où personne n'aurait à mourir. Le problème, c'est qu'il se considère comme trop faible pour y arriver par lui-même. Alors il recherche des gens sur lesquels il peut s'appuyer. Il a besoin de béquilles plus que d'amis. De soutien plus que de compassion. On peut faire croire beaucoup de choses à Rory, il a besoin d'entendre certaines choses, il suffit donc de les lui faire entendre.
Il sait cela dit donner le change. Rory n'est pas totalement brisé non plus, il est capable de  sourire, de rire, de parler de choses légères. Toutefois, on peut sentir que le cœur n'y est pas. Qu'une part de lui n'agit ainsi que par souci des convenances. Il est à Vegas et doit se fondre dans la masse ; cette nécessité implique qu'il agisse comme un habitant. C'est pourquoi il a endossé une autre identité - celle de Titus.

Titus n'a rien à voir avec Rory. Titus est fort ; Titus est un roc que nul ne peut abattre. Titus n'est pas Rory, mais Rory fait tout pour devenir Titus. Parce que c'est quelqu'un qui agit avec force et conviction. Parce que Titus, lui, n'est pas manipulable. Ce n'est pas un réel dédoublement de la personnalité, cela dit ; plutôt une tentative, pour Rory, de devenir un autre. Il joue la comédie, en inventant ce rôle ; celui de cet homme qui n'a peur de rien.
Parce que Titus est radieux, qu'il sait parler aux autres, qu'il sait se faire apprécier. Parce que Titus n'est pas traumatisé, qu'il n'a jamais connu que le bonheur et la sécurité.
Toutefois, Titus non plus n'aime pas la guerre.
Titus non plus ne saurait supporter l'idée de la mort.
Il y a des choses qui ne peuvent changer.

TAILLE - 1,84 m

POIDS - 64 kg

CORPULENCE -
au vu de son point, on ne s'étonne pas que plusieurs le trouvent plutôt maigre.

CHEVEUX - noirs.

PEAU -
entre claire et légèrement hâlée.

YEUX - jaunes.

STYLE - d'une élégance sobre.

PARTICULARITÉ - il a perdu son œil droit à la guerre et porte un cache-œil
feat. Shokudaikiri Mitsutada ; Touken Ranbu

Bref, j'ai décidé que j'allais remplir tout et n'importe quoi dans ce champ, par ennui. Même si ma notion de l'ennui se discute. J'veux dire, est-ce qu'on peut dire qu'on s'ennuie quand on a du travail qui vous attend, ça, je ne sais pas. Mais bon, il semblerait qu'on puisse s'ennuyer même quand on est trop occupé.

J'me pose trop de questions, je crois.

J'aime flooder, c'est ma passion, même si au fond, ça n'a rien de constructif. C'est même chiant en fait. Mais bon. Quand dans ton passé, t'as des cas où tu mettais un mois à obtenir mille messages, t'es bien obligé d'admettre que t'as un sérieux problème. Y'a pas de cures de désintox du flood.

J'aime quand mes personnages ne se ressemblent pas. Même si je trouve toujours qu'ils se ressemblent. En même temps, vu que c'est moi, c'est normal non ?

Cette fiche n'est décidément pas faite pour les gens comme moi, qui passent leur temps à écrire de façon presque boulimique - par besoin.

Je suis anonyme. Je préfère, c'est toujours délicat quand on divise sa personnalité et son existence en deux.

Histoire vraie : réaction des gens sur une fiche projet à propos d'un PV → wow il est trop cool j'adore c'est trop bien. Ma réaction → c'est bien beau, mais t'as l'intention de garder les sidebars, parce que j'ai failli lâcher en cours de route. C'est là que j'ai compris à quel point je pouvais être rabat-joie. /pleurs/

J'en ai juste trop marre de jalouser des gamins de treize ans qui ont un niveau de ouf en graphisme et qui n'ont PS que depuis deux ans. Moi j'vendrai mon âme pour faire des trucs comme ça.

Ce qui me perturbe c'est que l'icône à côté de ce texte ne tourne pas. J'aimerais qu'elle tourne, je m'amuserais à la faire tourner sans fin. (vive mon sens des priorités)

Je déteste ce que j'écris.

Je déteste quand on mélange bbcode, html et css dans un code. C'est pas propre. C'est frustrant. Mais allez savoir pourquoi, ces trucs restent plus beaux que ce que je fais.

Ah ouais, j'ai peut-être un problème d'auto-appréciation et d'estime de moi-même. Juste un peu.

Moi avant de m'inscrire, en train de parler avec une amie qui s'apprête à s'inscrire sur un autre forum :
[22:17:12] A: j'ai trop peur de m'inscrire D:
[22:17:27] K: viens, on s'inscrit ensemble sur nos forums respectifs
[22:17:31] A: D;
[22:17:32] A: ;w;
[22:17:32] A: ;w;
[22:17:33] A: ;w;
[22:20:53] A: J'AI LES MAINS QUI TREMBLENT
[22:21:05] K MOI LE COEUR QUI PALPITE
[22:21:07] A: ;w;
[22:21:10] K: ON PEUT LE FAIRE. ALLEZ.
[22:21:15] A: mal au veeeeeeeeeeeeeeeentre ;w;
[22:21:56] A: faut que j'active mon compte D:
[22:22:01] A: j'ose paaaaaaaas
[22:22:06] K: c'est bon pour moi èé
[22:22:19] A ;w;
[22:23:03] A: done D:
#lâchesbonsoircommentallezvous

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Jezabel
Jezabel
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citation : PUTE (salut seb)
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Re: Vivre, c'est déjà se montrer déraisonnable. (fini) rédigé Sam 9 Mai - 14:36


bienvenue sur le forum !
j'ai lu ta fiche & elle est franchement cool - non seulement t'écris bien mais en plus j'trouve titus attachant à sa façon aha. enfin bref, je te laisse attendre la proposition des groupes & faire ton choix avant de te valider définitivement !

ps ;
Citation :
CE QUI ME PERTURBE C'EST QUE L'ICÔNE À CÔTÉ DE CE TEXTE NE TOURNE PAS. J'AIMERAIS QU'ELLE TOURNE, JE M'AMUSERAIS À LA FAIRE TOURNER SANS FIN.
je me dis la mêmeeeeeee chose dès que j'vois une fiche c'est frustrant isn't it
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Sébastien Winchester
Sébastien Winchester
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Re: Vivre, c'est déjà se montrer déraisonnable. (fini) rédigé Dim 10 Mai - 14:29


CE PAVE DANS LA DESCRIPTION IRL MDR


Alors je ne pense pas te recruter pour Atlas parce qu'on est quand même beaucoup de bleus pour le moment. Mais je ne peux que te conseiller d'aller à Cronos, on manque de rouge et je pense que ton pouvoir sera on ne peut plus utile pour le gang. A toi de voir désormais !
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Titus
Titus
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Re: Vivre, c'est déjà se montrer déraisonnable. (fini) rédigé Dim 10 Mai - 16:22


JEZ → ton message m'a complètement emplie d'amour, je suis heureuse que quelqu'un aime Titus comme je l'aime, tes compliments me vont droit au cœur. ♥️ ET TOI AUSSI c'est fou on s'comprend alors, c'est criminel de la laisser statique. :whut:

SEB → LE PAVÉ QUI NE DIT RIEN DU TOUT EN PLUS j'me suis éclatée à dire n'importe quoi j'ai honte non je n'ai pas honte du tout. ET TU ME SAUVES LA VIE LA j'avais vraiment aucune idée donc je vais partir sur Cronos (même si je n'aime pas le rouge en fait /pan/) et du coup je mets un point final sur cette fiche. ♥️

Oh et puis, merci vous deux, vous êtes adorables. I love you
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Jezabel
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Re: Vivre, c'est déjà se montrer déraisonnable. (fini) rédigé Dim 10 Mai - 16:49


validation !
――félicitations ! ――

un jour où j'aurais pas la flemme je la ferais TOURNER je l'jure, tel est mon destinnnnn
& sinon de rieeeeen, j'ai hâte de voir c'qui va lui arriver en rp (parce que je serais là dans l'ombre à stalker oui oui) à ce petit chou ♥ va pour cronos, donc, & te voila officiellement validé ! amuse toi bien parmi nouuuus ♥


Liens utiles :

www - bottin des avatars
www - bottin des pouvoirs
www - fiches de relation
www - boîtes aux lettres
www - journaux intimes
www - demandes de rp
www - boutique
www - banque


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Re: Vivre, c'est déjà se montrer déraisonnable. (fini) rédigé


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